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28 octobre 2013

| par : Équipe Denis Coderre pour Montréal

La nature en ville

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 1. Priorité aux espaces verts


Selon une étude de la Fondation David Suzuki et Nature-Action Québec, la valeur économique des biens et services de la « Ceinture verte » du Grand Montréal atteint 4,3 milliards de dollars par année. Le tourisme et les loisirs comptent parmi les activités ayant la valeur la plus importante, soit 1 milliard de dollars. Ce n'est qu'un des incitatifs pour préserver et multiplier les espaces verts sur le territoire de la ville, sans parler de leurs effets bénéfiques évidents sur le mieux-être des citoyens, la diminution des îlots de chaleur et l’amélioration de la qualité de l'air.

ENGAGEMENT Protéger les espaces verts existants et en créer de nouveaux

● Déployer le concept de promenade urbaine et réaliser celle entre le mont Royal et le fleuve, jusqu'au parc Jean-Drapeau. Appliquer ce concept dans les arrondissements pour créer un ruban vert à la grandeur de la ville;

● Compléter le chemin de ceinture du mont Royal pour cyclistes et piétons, le parc du Troisième sommet (derrière la pente de ski de l’Université de Montréal) et la reconfiguration de l'échangeur Remembrance;

● Favoriser les « Quartiers verts » partout dans la ville et atteindre l'objectif de planter 300 000 nouveaux arbres d’ici 10 ans (selon le plan canopée 2012-2021) en vertu d’un plan d'action ciblé pour l'élimination des îlots de chaleur dans les quartiers où leur fréquence est plus grande;

● Soutenir des projets innovateurs pour le verdissement des stationnements, par exemple avec la mise en place de « dalles vertes » ou de gazon renforcé, pour remplacer l'asphalte, accroître la rétention d’eau de pluie et diminuer les débordements d’égouts;

● Ajouter des parcs, en priorité dans les quartiers moins favorisés, en incitant les institutions publiques à transformer leurs larges espaces asphaltés en zones de verdure, accessibles aux citoyens;

● Rendre obligatoire l’intégration de murs végétaux et de toits verts (ou blancs) à tout nouveau projet de construction ou de rénovation résidentielle, commerciale ou industrielle d’envergure;

● Rehausser la cible de protection des milieux naturels (surface terrestre) à 8 % dès l’atteinte de la cible actuelle de 6 % inscrite dans la politique de protection des milieux naturels (nous sommes passés de 3 % à 5,8 % de 2004 à 2013).

2. Une ville propre


Les papiers volants et poubelles publiques qui débordent ne laissent pas une belle image de Montréal et n'encouragent pas nos citoyens à prendre soin de leur environnement.

ENGAGEMENT Rendre la ville plus propre et améliorer la gestion des déchets

● Ajouter des poubelles, procéder au ramassage systématique des déchets sur les artères les plus fréquentées et déployer dans les lieux publics la collecte de matières recyclables;

● Rendre fonctionnel le système d’aspiration central mis au point pour le Quartier des spectacles et le déployer sur une bonne partie de la rue Sainte-Catherine;

● Assurer la construction et la mise en service des infrastructures de compostage et de biométhanisation, en identifiant un autre site dans le secteur Nord, selon les principes d’équité régionale, pour remplacer celui de Saint-Michel, et ce, le plus rapidement possible pour satisfaire aux exigences du gouvernement du Québec;

● Faire les représentations nécessaires auprès du gouvernement du Québec pour améliorer les pratiques d’emballage afin de réduire de façon notable le volume de déchets.

3. Améliorer la qualité de l'air


Selon les données de la Direction de l'Environnement, la qualité de l'air s'est grandement améliorée à Montréal en 2012 : enregistrement d’un indice de mauvaise qualité de l’air pour 49 jours seulement (dont 15 avec du smog). Il s’agit des meilleurs résultats enregistrés depuis 2008, au cours de laquelle il y avait eu 68 jours (dont 31 avec du smog) avec un indice de mauvaise qualité de l’air.

Malgré ces données encourageantes, il faut poursuivre les efforts pour améliorer la qualité de l'air, diminuer les gaz à effet de serre (GES) et agir à la source sur le territoire de la ville : près de la moitié de la pollution atmosphérique est produite sur place, par les entreprises, les véhicules motorisés et, en hiver, par le chauffage au bois.

ENGAGEMENT Poursuivre la lutte contre la pollution atmosphérique

● Favoriser l’utilisation du transport collectif et actif pour diminuer le recours à l’automobile;

● Mettre en place des pratiques de stationnement « intelligent », pour éviter que les automobilistes tournent en rond à la recherche d’un espace pour garer leur voiture;

● Inciter toutes les villes de l’agglomération à suivre l’exemple de Montréal concernant l’interdiction, à compter de 2020, des foyers au bois, principale source de pollution d’origine résidentielle;

● Encourager fortement le recours aux systèmes beaucoup moins polluants de chauffage géothermique pour les nouveaux projets.

4. Matières dangereuses : prévenir une catastrophe


La tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic a mis en relief l'importance pour toutes les villes de mettre en place des mesures de sécurité aux abords des voies ferrées. Montréal n'échappe pas au mouvement : la ville est traversée d'est en ouest et du nord au sud par des lignes ferroviaires majeures. Il faut maintenant exiger la révision, la modernisation et le renforcement des normes qui encadrent les activités des compagnies de transport, en plus de réclamer des mesures à court terme pour garantir la sécurité des citoyens.

ENGAGEMENT Revoir la politique du transport de matières dangereuses

● Faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il révise la loi sur le transport des matières dangereuses afin d'obliger les compagnies ferroviaires et de camionnage ainsi que toute autre entreprise de transport à informer les municipalités de la nature et de la fréquence des déplacements des produits qui transitent sur leur territoire;

● Suivre les lignes directrices de la Fédération canadienne des municipalités en établissant des zones tampons de 30 mètres entre de nouvelles habitations et une ligne principale de chemin de fer et de 300 mètres entre de nouvelles constructions et une cours de triage ferroviaire. Ces normes doivent être incluses dans le nouveau schéma d’aménagement et de développement de l’île de Montréal prévu pour 2014.

5. Mieux gérer la pollution sonore


Le bruit est indissociable de l’ambiance urbaine, d’une vie active axée sur le développement économique, touristique et culturel. Toutefois, il est peut aussi être un élément perturbateur. Afin d’assurer une meilleure gestion des nuisances, il faut viser l’équilibre entre l’épanouissement de la métropole et les besoins légitimes des citoyens. Nous favorisons une approche préventive et proactive.

ENGAGEMENT Dresser la « carte du bruit » à Montréal, un outil à l'intention de l'administration municipale, des résidants et des promoteurs

● Établir une « carte du bruit » de tous les quartiers de Montréal qui indiquera avec précision l’intensité du bruit par zone, ce qui permettra d’agir pour protéger les îlots de paix et pour réduire la pollution sonore;

● Guider les actions de la Ville afin d'implanter des mesures de mitigation et de sensibiliser les promoteurs en révisant les normes de construction sur la base de l’intensité sonore;

● Réaliser un guide à l'intention des citoyens, des entrepreneurs et des établissements pour la mise en application de solutions visant à réduire le bruit. 

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ça serait vraiment bien si on installait des bacs verts dans les institutions comme les écoles. Il faut mieux gérer nos déchets et surtout dans les endroits qui en génèrent beaucoup!

Rédigé par : Charles | 03 novembre 2013

Nous n'avons pas beaucoup de temps durant l'année pour profiter de nos balcons et du soleil. Une grande majorité de gens ont bien besoin de la vitamine D du soleil et d'un peu de calme pour rééquilibrer la résonnance d'une semaine de travail bien/trop chargée. Si j'ai à faire un bilan de 10 ans sur le «temps de récupération calme au soleil sur le balcon» il est fascinant de réaliser combien ces instants ont été perturbés soit par des travaux ou construction de la ville ou d'un voisin, soit par le bruit aigu et irritant de scies électriques (mes voisins en ont tous une ce qui fait qu'au moins un d'entre eux l'utilise durant chaque week-end d'été). Ma suggestion serait de faire une plage horaire le dimanche où les bruits de tondeuses, scies électriques, travaux sur les maisons seraient interdits (surtout les tondeuses à gaz qui émettent une odeur forte qui entre dans tout le logement par les fenêtres ouvertes-je ne peux pas croire qu'aujourd'hui, il existe encore de telles tondeuses avec une odeur aussi envahissante.) Ainsi j'aurais l'impression, qu'après une bonne semaine de travail, je pourrais jouir d'une journée semaine de mon balcon, du soleil et surtout du silence ou peut-être du chant des oiseaux. Le silence en milieu urbain wow, possible? Je sais que d'autres municipalités ont adopté des règlements sur le bruit. L'autre suggestion est d'un autre ordre, i.e. interdire les méchouis dans les cours privées pour empêcher que les odeurs, la fumée d'un cochon qui cuit n'imprègne toute une journée de congé de cette odeur forte et particulière et empêche les gens avoisinants de profiter de leur cours à cause d'une odeur et de fumée intenses d'un animal en train de cuire.

Rédigé par : Citoyenne de l'est de Montréal | 03 novembre 2013

Dans votre engagement à rendre la ville plus propre et à améliorer la gestion des déchets, vous parlez de "Rendre fonctionnel le système d’aspiration central mis au point pour le Quartier des spectacles", mais vous ne donnez pas de précisions au sujet des moyens qui seraient pris pour solutionner l'épineux problème qui avait mené à l'arrêt du projet (c.-à-d. travaux effectués en fonction d'un point de chute au Complexe Desjardins, désistement de ce dernier et difficulté à changer de point de chute en raison d'un système qui n'a pas été conçu en prévoyant un changement à ce niveau...)

Rédigé par : Pierre Noreau | 03 novembre 2013

Le programme d'Équipe Coderre en matière d'environnement est plein d'objectifs louables et d'engagements admirables (par exemple, l'amélioration de la qualité de l'air, l'amélioration de la gestion des déchets, la protection des espaces verts existants et la création de nouveaux). Concernant la propreté de Montréal, j'abonde dans le sens de Mme Denyse Gosselin. Il faut changer les mentalités, celle de la population montréalaise ( et celle des Néo-Montréalais! ) et celle des commerçants. Il est non seulement aberrant mais excédant de trouver des contenants vides, des journaux ou des papiers d'emballage aux abords des commerces, des stations de métro, dans les abris d'autobus et dans les rues. Nous devons prôner la tolérance zéro et imposer des peines plus sévères avec des heures de travail communautaire. Mon arrondissement (Montréal-Nord) et Montréal se porteraient mieux.

Rédigé par : Stephan Primeau | 01 novembre 2013

Concernant la propreté de Montréal... c'est bien d'ajouter des poubelles et faire des ramassages plus fréquents mais le plus gros problème est la MENTALITÉ des Montréalais qui prennent pour acquis que c'est la job des fonctionnaires de garder Montréal propre! La propreté de chaque ville est la responsabilité de chaque citoyen qui y habite! Un peu plus de fierté pour sa ville en commençant par les stratégies du gros bon sens: - ne pas jeter de détritues sur la chaussé - demander aux commencants de garder le trettoir devant leur commerce propre - obliger les propriétaires a nettoyer les ruelles dont ils sont responsables avec amendes pour renforcer - meilleure qualité de poubelles dans les rues - etc..

Rédigé par : Denyse Gosselin | 29 octobre 2013

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